LE FRANCOIS

Publié le par Neos

LE FRANCOIS

Dimanche 15 novembre 2015

Grasse matinée, nous nous levons vers 7h30 ! En ce dimanche matin, nous allons à la messe en l’église de Tartane. Celle-ci est toute fleurit de la veille, suite à la visite de l’évêque. Après avoir déjeuné au bungalow, nous partons au François pour visiter la fameuse Habitation Clément.

Le domaine Clément est particulièrement représentatif du mode de vie et des activités associées autrefois à la culture de la canne et à la fabrication du rhum. L'habitation, alors en mauvais état, est rachetée en 1887 par Homère Clément, un des premiers médecins martiniquais noirs, très dynamique et particulièrement apprécié pour son souci de la santé des indigents. Il réhabilite les équipements et relance l’activité du domaine qui se limite toutefois pendant 30 ans à la culture de la canne. A sa mort, en 1923, son fils Charles lui succède et, s'appuyant sur sa formation d'ingénieur, perfectionne les procédés de fabrication. Le rhum "Acajou", dont la qualité est bientôt unanimement reconnue, devient le rhum Clément. Le domaine comprend aujourd’hui un grand parc aménagé récemment en jardin botanique en lieu et place d'anciens espaces industriels. On peut s'y promener librement sur des allées ombragées par de splendides palmiers. Divers mécanismes ou machines utilisées autrefois pour la distillerie sont exposés : Un locotracteur avec ses wagonnets qui transportaient les cannes, d'énormes engrenages, une machine à vapeur… La visite commence réellement quand, après avoir traversé le hall d'accueil et la boutique, on découvre les installations de l'ancienne distillerie : Machine à vapeur, moulins broyeurs, colonnes de distillations… On y circule sur plusieurs niveaux grâce à des passerelles ponctuées de fiches explicatives qui décrivent les opérations successives de la fabrication du rhum. Des portraits d’hommes et de femmes aux visages expressifs jalonnent ce circuit. Plus loin, la maison de maitre, principale attraction du domaine, est alors située sur un petit promontoire herbeux juste distant de quelques pas… Des arbres majestueux largement centenaires, en particulier deux imposants tamariniers, l’entourent et l’ombragent en grande partie. Les pièces sont meublées avec du mobilier de style "Compagnie des Indes", très à la mode aux Antilles au XIXème.

Après cette très belle visite, nous revenons sur la Caravelle et nous passons la fin de l’après-midi sur la plage de l’Anse l’Etang qui est entourée de deux pointes rocheuses sur lesquelles viennent se briser les grands trains de houle de l'Atlantique.

Publié dans Martinique

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