DESCENTE DE LA TSIRIBIHINA

Publié le par Neos

Mardi 11 avril 2017

Il doit être entre 5h30 et 6h00 du matin quand le jour pointe son nez … La nuit sous la tente s’est plutôt bien passée ! Il faut dire que cela fait presque 35 ans que cela ne m’était pas arrivé … La lumière sur la Tsiribihina est éclatante et augure d’une journée chaude. Une fois le petit déjeuner avalé, nous retournons au village pour acheter quelques denrées fraiches. Des enfants nous reconnaissent et nous appellent par nos prénoms avec de grands sourires. Cette joie nous permet de prendre un peu de recul par rapport à leur situation.

Nous commençons notre navigation du jour et seul le cri des quelques oiseaux accompagne le bruit du moteur. On s’habitue au calme finalement ! Notre première halte se fera au village de Berovo pour rencontrer des sœurs catholiques qui ont construit une école et un dispensaire. Sœur Ivana, polonaise de son état, nous accueille avec un grand sourire. Elle nous explique les différentes missions effectuées : scolarisation des enfants du CP à la 3ème, tenue d’un dispensaire et d’une pharmacie de brousse, éducation à l’hygiène … En échange, nous lui exposons rapidement notre voyage et parlons de nos enfants, de notre vie. Son sourire et son entrain montrent une force et un courage déterminé, et il doit en falloir !  Elle prend le temps de nous faire visiter le jardin de la mission et nous finissons ce moment de partage par une incursion dans une salle de classe et un cours de géographie.

Nous reprenons le cours du fleuve et c’est après déjeuner que nous découvrons notre 1er baobab ! Nos yeux sont grands ouverts devant ces arbres que nous rêvions de découvrir. Subitement, notre cap’tain nous fait des signes : sur la rive, un crocodile ! Enfin, il nous avait promis de nous en montrer un. C’est chose faite. Nous faisons une dernière halte dans un nouveau village. Djork nous dit qu’il y a juste derrière celui-ci de très beaux baobabs à découvrir. Nous découvrons le village, toujours entourés d’enfants. Certains, très jeunes, portent des bidons d’eau de 20 litres, d’autres égrènent du maïs ou jouent avec … rien. A la sortie du village, ils sont là, majestueux et géants. La séance photos durera un moment car nous les prenons sous toutes les coutures.

Après cet instant, nous revenons à la barge pour aller sur la rive d’en face installer notre bivouac. Pendant que l’équipage monte notre campement, nous assistons à un superbe coucher de soleil et comme la veille, nous dînerons de bonne heure avant de rejoindre notre petit nid pour la nuit.

Publié dans Madagascar

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