MARIE-GALANTE

Publié le par Neos

MARIE-GALANTE

Vendredi 25 octobre 2013

Nous partons de bon matin pour rejoindre la gare maritime de Bergevin pour prendre l’Express des îles en direction de Marie-Galante. L’hôtesse de caisse n’a pas dû bien dormir la veille car l’accueil est peu chaleureux …

Juste après le départ, le cap’tain annonce que l’heure de traversée va être un peu agitée. Et en effet, la mer est … formée, comme on dit. Des creux (donc des hauts !) de plus d’un mètre jalonnent notre navigation et quelques passagers sont plutôt « blancs » !

Dès notre arrivée à Grand-Bourg, nous louons un véhicule pour parcourir l’île. Ce mode de locomotion est préférable au scooter, car la surface est quand même importante. Notre premier arrêt est pour l’écomusée Murat. Autrefois, vaste domaine couvrant une superficie de 200 hectares, cette ancienne habitation sucrerie, appelée “Bellevue Laplaine“, était consacrée au début du 19èmesiècle à la culture de la canne à sucre. Construite au début du 20ème siècle par les Murat, Père et Fils (1807-1868), une riche famille de planteurs, originaires du sud-ouest de la France (Cap Breton), ce domaine comptait une trentaine de bâtiments.
Une population de 307 esclaves vivait dans des petites cases à Nègres, dont il reste quelques vestiges. Construites en branchages tressés (gaulettes) et revêtues d’une toiture en paille de canne ou joncs des marais, les cases à Nègres, une centaine, étaient situées sous-le-vent derrière la mare au nord-est de la maison de maître. Ces habitats précaires, alignés sur plusieurs rangés, formaient un village africain.
L’effondrement des cours mondiaux du sucre allaient précipiter sa fin.

Nous reprenons notre route dans le sens des aiguilles d’une montre. Sur notre droite, nous apercevons l’habitation Roussel-Trianon avec son ancienne écurie en excellent état et son moulin. Nous continuons notre exploration par la distillerie Bielle qui, produit le rhum que je préfère. Après la visite et les inévitables emplettes, nous allons découvrir le moulin Bézard, qui est le mieux conservé de l’île. Malheureusement il n’est pas mis en valeur.

Juste après Saint-Louis, nous faisons une halte sur la plage des moustiques où nous sommes seuls au monde. Des vrais Robinson. Nous "farnientons" sur une magnifique plage de sable blanc au bord d’une eau d’un bleu limpide. Le bonheur simple ! Il nous faut reprendre notre chemin et c’est à Capesterrre que nous trouvons un lolo dans lequel nous mangeons un succulent Colombo. Nous revenons tranquillement sur Grand-Bourg et comme nous avons un peu de temps devant nous, nous décidons de nous baigner ! Quelle vie !

C’est vers 17h que nous reprenons le bateau et la mer est toujours « capricieuse ». Le soir, nous dinerons chez l’habitant de plats typiques.

Publié dans Guadeloupe

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