ASSOUAN / ABU SIMBEL

Publié le par Neos

Mercredi 6 novembre 2019

 

Une nouvelle fois, nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse au bord du Nil, il y a pire comme situation, surtout au mois de novembre !

 

Aujourd’hui, nous allons faire la route vers Abu Simbel. Un peu plus de 3h d’une route presque toute droite en plein milieu du désert. Depuis 2 ans, la route en convoi n’est plus obligatoire et c’est donc vers 9h du matin que nous partons (sinon, c’était 3h30 …). Au départ de la route 75M, notre chauffeur doit quand même montrer son autorisation pour pouvoir emprunter la route, sécurité oblige …

 

Et nous voilà parti sur le long ruban d’asphalte chauffé par le soleil. En été, la température peut monter jusqu’à 50 degrés … Il ne faut pas tomber en panne. Peu de trafic, quelques voitures particulières, des minibus locaux et des camions qui vont ou reviennent du Soudan. Et puis, tous les 5 km environ, une voiture de police surveille … quoi, on ne sait pas, mais elle surveille ! De temps à autres, quelques bâtiments militaires brisent la monotonie du paysage. Nous faisons une halte dans une gargote pour que le chauffeur se repose et surtout pour admirer au loin les mirages. Phénomène extraordinaire que nous n’avions jamais observé. Excellent !

 

Nous passons devant la nouvelle ville de Toshka qui fait partie du projet "Nouvelle Vallée". Ce programme du gouvernement lancé en 1997 par le président Moubarak visait à porter la superficie des terres arables de 6 % à 35 % par détournement d’une partie des eaux du lac Nasser. 15 ans après, c’est un échec que le président Sissi vient de relancer …

 

Vers 13h, nous arrivons à notre lieu de villégiature, l’Eskaleh Nubian Ecolodge. Magnifique endroit de style nubien avec un accueil au top. Réda nous donne rendez-vous en fin d’après-midi car nous avons prévu d’aller voir le son et lumières sur les temples.

 

Après le déjeuner, nous faisons notre petite sieste habituelle. Nous allons faire un tour du village ensuite. Celui-ci n’a rien de particulier et ne profite absolument pas de la manne financière liée aux innombrables touristes qui viennent ici. D’ailleurs, certains ne viennent (en bus ou avion) que pour les temples ; je viens, je visite, je repars … Ceux qui passent la nuit pour voir le site au lever du soleil ne sortent pas des quelques hôtels de la ville. C’est désolant. Et puis, il y a toujours la saleté, comme ailleurs ... Elle est présente partout où il y a des hommes (en effet, le désert n’est pas atteint pas cette maladie humaine). Le chemin est encore long entre éducation et traitement des déchets.

 

A 17h30, nous partons à pied (ils sont fous ces touristes !) pour le son et lumières sur les temples d’Abu Simbel. Et là, c’est un véritable choc, un véritable enchantement. L’histoire de Ramsès II et de sa première épouse Néfertari défile sous nos yeux et la fameuse bataille de Qadesh nous est contée. Nous passons une très belle soirée. Au retour, nous dinons dans un petit restaurant local d’une excellente perche du Nil en beignet. Il faut aussi marchander les prix car le touriste est un bon client !

 

Nous nous endormons des étoiles plein la tête !

Publié dans Egypte

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