BUDAPEST (partie BUDA)

Publié le par Neos

Mardi 27 décembre 2016

Nous nous levons assez tôt, en prévision de notre journée de visites. Après un super petit déjeuner, nous achetons à la conciergerie de l’hôtel nos Budapest Card avec validité de 72h. Comme tous les « pass », il faut bien calculer si son coût d’achat est rentable par rapport aux visites envisagées, il n’y a donc pas de bonne réponse à la question : dois-je la prendre ou pas ? Pour nous, cela fut rentable, tout simplement !

Nous prenons le métro pour nous rendre à notre point de départ de la journée : le Mont Gellért afin de profiter du panorama sur la ville. Nous commençons notre grimpette en passant devant l’hôtel du même nom. Il a une architecture imposante et abrite un des bains les plus célèbres de la ville. Une petite et fraiche brise nous accompagne ! Nous arrivons enfin sur le belvédère et la vue est superbe. Il abrite la statue de la Liberté, symbole de la capitale, qui commémore la libération de Budapest par l’armée Rouge. Nous redescendons par des petites allées abritées du vent pour nous diriger vers le palais royal, trônant majestueusement sur la colline. Le château doit aux Habsbourg sa somptuosité.

Nous visiterons successivement le Musée d’histoire de la ville : «Budapest à travers les âges» résume le contenu de ce musée, les différentes époques étant retracées par des collections variées : produits de fouilles, bijoux, céramiques … A ne pas manquer, la salle des sculptures gothiques qui rassemble de superbes statues souvent très expressives, les salles voûtées d'ogives datant pour la plupart de l'époque de Sigismond de Luxembourg et la chapelle royale construite sous le règne des rois d'Anjou (ah ces français, ils sont partout !). Nous visitons ensuite la Galerie Nationale Hongroise qui est dédié à l'art pictural et sculptural hongrois, du Moyen Âge au XXe siècle.

Nous nous dirigeons ensuite vers le quartier du château en passant devant le Palais Sándor qui est la résidence du président hongrois. On y voit des gardes aux visages impénétrables qui n’ont pas l’air d’avoir très chaud. Nous déjeunons dans une cafétéria car il fait un peu faim et c’est aussi un bon moyen de trouver un peu de chaleur !

Nous commençons l’après-midi par la visite du Musée de la pharmacie situé dans une ancienne maison de marchand du XVe siècle. Pas inoubliable, mais il présente des objets, pots et instruments pharmaceutiques du XVIe au XIXe siècle. Nous débouchons ensuite sur la place de la Trinité qui doit son nom au monument baroque qui s'élève en son milieu et qui commémore les grandes épidémies de peste des XVIIe et XVIIIe siècles. C’est sur cette place que se trouve l'un des édifices les plus imposants et les plus importants de Budapest, officiellement appelé église Notre-Dame de Buda mais communément désignée sous le nom d'église Mathias. Elle fut d'abord chapelle royale puis devint l'église paroissiale de la population allemande de Buda. Visite à ne pas rater car cette église est exceptionnelle. À l'intérieur, des peintures à foison ! Il ne faut pas manquer les chapelles Saint-Ladislas, de la Trinité, Saint-Émeric, de Lorette, les fonts baptismaux ainsi que le musée d'Art sacré au 1er étage.

En sortant, nous marchons sur le Bastion des pêcheurs (gratuit ce jour-là !) qui est un ensemble de remparts et de tourelles faisant penser à un château de conte de fées. Les sept tourelles symbolisent les sept tribus magyares, chaque chef y étant représenté par une statue. Le chemin de ronde fait partie des incontournables et offre de belles vues sur le Danube et sur Pest, surtout quand la nuit tombe et en hiver, elle arrive vite … vers 16h30 !

Après avoir pris notre 1er vin chaud, nous partons à la découverte de l’hôpital dans le rocher, visite pour le moins insolite ! Ce réseau de grottes naturelles a été aménagé et utilisé au fil des années par les différents occupants de la ville. Pendant la Seconde Guerre mondiale cette véritable ville souterraine a servi d'abris à plus de 4 000 personnes. Les armées allemandes, hongroises et russes ont mis à profit ces cachettes souterraines pour stocker des armes et des munitions et même pour les aménager en hôpital militaire. L’endroit fut même un abri antiatomique pendant la guerre froide …

Nous commençons à en avoir un peu plein les bottes (déjà 15 km au compteur) et nous repartons vers notre hôtel en prenant les transports en commun. Nous décidons de diner avant de rentrer à l’hôtel car nous ne savons pas si nous aurons le courage de repartir !  C’est donc dans un restaurant italien proche de notre hôtel que nous dînons avant de prendre un repos bien mérité !

A demain !

Publié dans Budapest

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