EDIMBOURG
Samedi 11 août 2012
C’est au restaurant universitaire que nous prenons notre petit déjeuner avant de partir à la découverte de la ville.
Nous prenons le bus de ville pour nous rendre dans l’hyper-centre. Gare à vous si vous n’avez pas la monnaie pour payer votre ticket : ici, on ne rend pas la monnaie ! (solution aux déficits publics, peut être …). Nous débarquons sur le Royal Mile. Cet axe qui relie le château à Holyrood Palace (résidence officielle de la Reine quand elle vient à Edimbourg). Et là, c’est la fête ! En effet, en plus du Royal Military Tatoo, le spectacle est dans la rue. Animations, groupes musicaux, jeunes acteurs et actrices (charmantes) faisant de la réclame pour les spectacles du soir, on peut passer des heures à simplement les regarder, voire à discuter avec eux. Dès 10h30 du matin, la rue est « blindée » de monde.
Nous partons vers le château pour en effectuer la visite. C’est une vraie citadelle de carte postale posée sur un volcan éteint, comme une couronne sur une tête royale. C’est une véritable ville dans la ville. Véritable baromètre historique, le château est l’héritier d’une chronologie mouvementée qui se confond avec celle de l’Ecosse. La visite commence par la grande cour intérieure distribuant l’ensemble des parties à voir. Nous commençons par le Mémorial national consacré aux soldats écossais mort pendant les 2 guerres mondiales. Nous continuons par les parties hautes de l’ensemble pour découvrir la toute petite et très simple chapelle Sainte Marguerite. En contrebas, on remarque même le cimetière pour … les chiens des soldats. Le Great Hall n’est pas aussi grand que celui de Stirling, mais vaut quand même le coup. Nous continuons par la salle, aux allures de coffre-fort, où reposent la couronne, l’épée et le spectre : les joyaux de l’Ecosse. Nous finissons par les prisons de guerre.
Perch Creek Family Jugband
Après cet intermède historique, nous partons vers le quartier de Grassmarket, lieu piéton qui accueille un marché aux puces et surtout de nombreux pubs et restaurant. Nous remontons la Victoria Street afin de rejoindre l’étonnant Museum of Scotland. Ce beau bâtiment moderne et minéral présente de façon riche et didacticiel l’histoire du pays. Le plus surprenant est la scénographie où l’histoire moderne cohabite avec l’ancienne. La Tyrell-Ford de Jacky Stewart est juste à coté de la partie médiévale du site ! Une superbe verrière apporte la lumière à l’ensemble des galeries qui se distribuent tout autour. Nous montons sur la terrasse pour découvrir la ville d’en haut.
Nous faisons une pause « teatime » au Hub, afin de reprendre un peu nos esprits. Nous replongeons ensuite dans l’agitation de la rue pour magasiner un peu et se perdre dans les courts, passages équivalent à nos traboules de Lyon. Nous pénétrons dans la cathédrale Saint Gilles, datant du 15ème siècle. Au fond, on découvre la chapelle de l’ordre du Chardon, où se réunissent tous les ans les chevaliers de l’ordre, nommés par la Reine.
Nous dinons à la Deacon Brodie's Tavern d’un (encore) formidable haggis avant de rejoindre ce pour quoi nous sommes là : le Royal Edinburgh Military Tatoo. Ce festival international de fanfares militaires est vraiment à voir, même si on n’est pas addict au genre. Plus de 200 000 personnes se rendent chaque année à Édimbourg pour assister aux représentations qui se déroulent sur 3 semaines. La retransmission télévisée est diffusée dans plus de 30 pays pour une audience totale de 100 millions de téléspectateurs par an.
A partir de 22h les gradins se remplissent pour écouter pendant presque 2h, le son des cornemuses, cuivres et tambours. Tout fini par un feu d’artifices et c’est vers 00h30 que nous retournons à pied à notre logement car le bus est rare à cette heure là ! Dans les rues, la jeunesse est encore bien présente et ce n’est pas la température fraiche de la nuit qui dérange les jeunes filles, très chichement et courtement vêtues !
Bonne nuit !