PRAGUE
Jeudi 29 décembre 2011
Nous nous levons vers 8h00 après une bonne nuit de repos. Après un petit déjeuner copieux (il vaut mieux prévenir !), nous partons en direction du pont Charles et du quartier Mala Strana qui seront nos objectifs du jour.
Avant de nous lancer à l’aventure, nous allons récupérer notre Prague Card auprès d’un revendeur se situant sur l’avenue Prikope. Cette carte permet d’obtenir des entrées « gratuites » ou des réductions. Bien évidemment, les visites sont gratuites, à partir du moment où le prix est amorti ! Ce sera le cas pour nous, mais il faut bien calculer. En effet, pour une visite de moins de 3 jours, cela peut être juste, les monuments fermant assez tôt en hiver.
Une fois équipé, nous partons vers le pont Charles en empruntant la rue Karlova. Cette rue, bordée d’enseignes en tout genre et de maisons au style baroque, faisait partie de la voie Royale, itinéraire que suivaient le jour de leur couronnement, les rois de Bohême. Cette voie partait de l’emplacement de la Maison municipale pour finir au Château se trouvant sur l’autre rive du fleuve. Pour passer d’une rive à l’autre, il y a le pont Charles. C’est le monument emblématique de Prague. Construit en pierre, ses prédécesseurs étaient en bois, à partir de 1357, il fut achevé en 1402. Long de cinq cent vingt mètres, il est bordé de statues baroques. Les plus célèbres représentent le saint tchèque Jean Népomucène, une Pieta, saint Venceslas (patron de la nation tchèque) et un crucifix. La vue sur le pont de la tour de garde, coté Mala Strana, est vraiment sympathique.
Nous nous dirigeons ensuite vers le musée Kampa se situant sur la charmante ile du même nom. Nos pas nous conduisent ensuite vers la place du Grand Prieur, place plantée de tilleuls, arbre fétiche de la nation tchèque. Cet endroit abrite le palais Bucquoy, siège de l’Ambassade de France. Son intérêt est rehaussé par son mur de graffitis dit de « John Lennon » qui devint un symbole de liberté de pensée et d'anticonformisme sous le régime communiste. Bien qu’il soit encore de nos jours un hommage à John Lennon, le mur est devenu une attraction touristique qui a perdu de son authenticité ...
Nous remontons vers les rues Trziste et Vlasska en passant devant l’église Notre-Dame-de-la-Victoire dans laquelle se trouve la statuette votive de l’Enfant Jésus de Prague, connue dans le monde entier sous le nom de "Bambini di Praga ". Nous redescendons vers la magnifique église Saint Nicolas qui est l’une des plus belles églises baroques d’Europe centrale et le plus remarquable édifice du baroque radical en Bohême. Avec son dôme monumental, son clocher et sa façade ondulante aux formes dynamiques, elle domine tout le quartier de Malá Strana.
Après un déjeuner tardif, nous nous dirigeons vers le musée Kafka se trouvant dans une briqueterie du moyen âge. Ce musée est étonnant et vaut le détour. Non seulement, il expose des documents et des photos, mais la mise en scènes des ambiances kafkaïennes à l’aide de vidéos et d’éclairages choisis lui donne un caractère attractif.
C’est vers 16h00 que nous arrivons dans l’ancien quartier juif et il est (déjà) trop tard pour se lancer dans la visite du musée juif, comportant plusieurs synagogues et le vieux cimetière. Ce qui est malheureux, c’est que la synagogue jugée la plus intéressante par de nombreux guides ne fait pas partie du « package ». Il faut payer l’entrée distinctement … Si j’étais mauvaise langue …
Dans la foulée, nous retournons à notre hôtel pour un temps de repos. Vers 18h30, nous ressortons avec comme objectif la « maison qui danse ». Cet étrange édifice élancé s’inspire des mouvements de 2 danseurs sur une piste. En 1996, le bâtiment a été distingué par la prestigieuse revue américaine Time dans la catégorie design de l'année. Nous passons devant le Théâtre National pour revenir dans le centre. Nous dinons au James Dean Café dans une pure ambiance année 60. Les WC sont à visiter, c’est vous dire !
En fin de soirée, c’est quand même un peu fourbus que nous retournons à notre hôtel.