HUEHUETENANGO / CHICHICASTENANGO
Samedi 7 mars 2009
Nuit un peu bruyante, nous avons eu l’impression que des poids lourds passaient dans notre chambre ! Elle fut aussi un peu courte car le clairon sonne à 5h30 …
Petit déjeuner copieux car la journée va être longue. Nous empruntons une route spectaculaire, pleine de trous et d’effondrements pour rejoindre Todos Santos, village perdu dans la sierra de los Cuchumatanes. Une fois la montée effectuée, nous arrivons sur un altiplano de toute beauté. Le plateau est encerclé de montagnes. Le paysage est grandiose. Avant de quitter la route asphaltée pour prendre la piste, nous traversons un village à pied pour découvrir les constructions en torchis et toit de roseaux. C’est aussi l’occasion de faire quelques photos des habitants.
Todos Santos est un petit village, perché à 2 450 m d’altitude, qui a quelque chose d’étonnant. Les habitants portent tous le même costume traditionnel depuis le plus jeune jusqu’au plus âgé. Ce sont surtout les hommes qui se font remarquer avec leur pantalon rouge à rayures.
Nous déambulons dans les ruelles et découvrons avec étonnement des poussins de toutes les couleurs entassés dans une bassine. Il parait que c’est normal de voir, vendre et acheter des poussins bleu, orange, vert et rouge !!! C’est aussi dans ce village que l’on trouve de très jolis huipiles. Sous le marché couvert, on retrouve les échoppes habituelles avec là aussi les couleurs, les odeurs et les sourires.
Sur le chemin du retour (même route qu’à l’aller), nous nous arrêtons dans une ferme repérée quelques heures plus tôt. Une femme tisse à genoux sur un petit tapis tressé sur le pas de sa rustique habitation.
Après un pique nique frugal (pour le moins), nous prenons la route pour Chichicastenango (Chichi pour les intimes). En cours de route, nous nous arrêtons dans le village de Sacapulas pour nous dégourdir les jambes et découvrir de nouvelles tenues et coiffures. C’est en repartant, qu’au milieu de nulle part nous sommes pris dans un bouchon ! En effet le village d’Aguacatan enterre un de ses concitoyens et la procession des voitures s’étire sur la route étroite. A l’entrée du village, notre chauffeur réussi à s’extirper de la masse en prenant un sens interdit qui nous fait passé devant … le commissariat ! Un policier nous siffle et … nous continuons notre route comme des voleurs !
Nous arrivons à l’hôtel Santo Tomas à la nuit tombée, exténués de ces presque 7h de route. Mais la journée n’est pas terminée. Nous profitons de l’installation du marché du lendemain pour aller repérer les objets artisanaux qui nous intéressent. Les vendeuses s’accrochent à nous en espérant faire de bonnes affaires. Il ne faut surtout pas hésiter à marchander ferme car les prix pratiqués sont très (très) exagérés, de l’ordre de 3 pour 1.
Après le repas, nous fermons rapidement nos petits yeux, la journée du lendemain s’annonce chargée … encore !