BRAS PANON / BOIS ROUGE / LE GRAND BRULE

Publié le par Neos

BRAS PANON / BOIS ROUGE / LE GRAND BRULE

Mercredi 23 juillet 2008

Départ de bon matin pour le Nord-est de l'île et retour par les coulées de lave.

Nous prenons la route de la plaine des palmistes qui est bordée d'hortensias, de bambous et de quelques platanes. Notre première halte sera pour la villa des Tourelles, maison de maître construite en 1927.

Nous poursuivons notre route jusqu'à Bras Panon afin de visiter la coopérative de la Vanille qui fut crée vers 1950 pour mettre en commun les outils de production et de distribution. C'est en écoutant les explications du guide et en regardant les femmes travailler que l'on comprend pourquoi la vanille est si chère. Acheter la vanille à la coopérative est gage de qualité et de conservation (éléments qui manquent aux gousses que l'on peut trouver un peu partout à moindre prix)

Prochaine étape : l'usine sucrière de Bois Rouge pour la découverte d'un poumon économique de la Réunion. Un peu de tourisme industriel ne peut pas faire de mal. Après avoir négocié avec l'accueil de l'usine pour la visiter sans avoir réservé (il y a toujours une solution !), nous déjeunons sur le pouce et nous entamons la découverte. Celle-ci est d'autant plus passionnante que nous somme en pleine saison sucrière et nous assistons à une danse mécanique des outils de levage vidant le flux des camions-cachalots amenant la pitance à l'ogre industriel.

Nous finissons la visite par la distillerie industrielle. ... Et par la traditionnelle dégustation ! Nous achetons tout ce qu'il faut pour revenir avec ce rhum arrangé qui a toujours ce petit gout de « reviens-y » !

Nous reprenons la route et faisons une halte à Sainte Anne pour y découvrir son église atypique qui donna l'occasion aux enfants de participer à la décoration de la façade, tout au long de sa construction.

Un peu plus loin, la statue de la Vierge au Parapluie nous accueille dans son village de Piton Sainte Rose. C'est en 1977 que cette bourgade faillit disparaitre sous les coulées de lave. Ces dernières stoppèrent leur progression inexorable devant les portes de l'église. La vision de cette lave noire à la porte de l'église est impressionnante, mais malheureusement très peu mis en valeur. Un petit effort pour les touristes serait le bienvenue.

Toujours en continuant notre route, nous faisons un arrêt à l'anse des cascades, joli coin pour le pique-nique dominical.

Et enfin, le clou de notre longue journée se profile devant nous ... Le paysage qui s'ouvre à nous est tout simplement extraordinaire. La lave est reine pendant de longs kilomètres. Si ce coin se nomme « Le grand brulé », ce n'est pas pour rien.15 kilomètres sans vie apparente. On voit simplement ici pousser de temps à autres quelques herbes folles qui reprennent doucement possession des lieux brulés par le fruit du volcan. Un peu plus loin, un promontoire est aménagé pour découvrir la coulée d'avril 2007 encore chaude et fumante.
Notre dernier arrêt sera pour le jardin des parfums et des épices à Saint Philippe. Bien que fermé à l'heure où nous passons, nous arrivons à découvrir dans la nuit qui tombe de magnifiques fleurs tropicales.

Cette grande journée de voiture et de visites se finit merveilleusement bien !

Publié dans Réunion - Maurice

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