RANGOON
Vendredi 11 avril 1997
Nous arrivons « cassés » à Rangoon après avoir changer d'avion à Bangkok. Notre DC 10 ne pouvant utiliser la piste d'atterrissage de l'aéroport de la capitale birmane car inadaptée à ce type d'avion.
Les formalités sont multiples (contrôle sanitaire et douane) et longues. C'est vers 11h30 que Kwi-Kwi, notre accompagnatrice nous réceptionne. Elle sera notre « mère-poule » tout au long de ce voyage.
Après un déjeuner rapide dans un restaurant typique par la décoration et la nourriture, nous partons à la découverte de la capitale. Les maisons sont majoritairement en bois et ... en matériaux de récupération. On sent très bien que l'atmosphère n'est pas à l'opulence ...
Notre première halte sera pour la Paya Chaukhatgyi. La population se regroupe dans ce temple pour y prendre le frais et nous accueille avec de larges sourires. Ils nous accompagnerons pendant tout notre voyage.Le Bouddha couché qui se trouve dans ce paya est impressionnant. Il mesure plus d'une dizaine de mètre de long et son visage exprime la sérénité. L'empreinte de ses pieds compte un nombre très précis de motifs sacrés et évoque la protection assurée par le Bouddha et la loi.
Nous continuons par le Paya Sule, situé au centre de la ville. Nous avons du mal à marcher pieds nus sur le carrelage brulé par le soleil. En effet, il fait presque 40° et on pourrait presque faire cuire un œuf sur le sol ! La légende prête à ce grand zedi quelques 2 000 ans. Le stupa central refermerait un cheveu de Bouddha et doit son originalité à sa forme octogonale jusqu'à la cloche. Nous assistons à une cérémonie d'entrée au noviciat. Ce jour là, les jeunes garçons sont rasés et reçoivent l'habit rouge vif et le bol à aumône.
En fin d'après midi, nous partons découvrir le quartier chinois et nous plonger pour la première fois dans un marché du soir. Nous y découvrons un monde inconnu pour nous ! Que de couleurs, que d'odeurs, que de sourires.
Nous rentrons à l'hôtel les yeux rougis par la fatigue et après une brève collation, nous allons au lit.En Asie, l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !