CARTHAGENE DES INDES
Mercredi 20 mars
Encore une activité inconnue pour nous aujourd’hui : pêche aux crabes dans la mangrove de la Boquilla … Ce quartier assez pauvre est situé à 20 minutes de la vieille ville et permet de découvrir une autre facette du pays. Nous avons rendez-vous avec un pêcheur qui va nous faire découvrir la mangrove et les innombrables oiseaux y nichant. Il nous ferons aussi partager ses techniques de pêche pour capturer à l’aide de nasse, les magnifiques crustacés bleus et roses.
Nous commençons notre éco-expérience, par essayer d’attraper les poissons qui serviront d’appât. Et nous nous essayons à la pêche à l’épervier, technique très particulière de lancer du filet. Evidemment, nous sommes totalement « empotés » et c’est un fou-rire général qui rythme nos essais. En attendant que les casiers, posés au fond de l’eau, « produisent », nous continuons la découverte de la mangrove. Après 3 relevés de casiers, nous avons assez de crabes pour assurer notre repas de midi. Nous rentrons donc au village et l’épouse du pêcheur se met au fourneau pour préparer le repas de midi qui sera composé, en sus des crabes, d’un poisson frit avec du riz de coco et des bananes plantains.
Après déjeuner, nous revenons en ville en passant par la plage, bordée de restaurants populaires qui accueillent les locaux le week-end.
L’après-midi, nous partons à la chasse à la carte postale, objet rare, voire introuvable dans ce pays ! Nous dénichons un magasin qui, non seulement, en vend, mais vend aussi les timbres et dispose d’une boite aux lettres. C’est dingue ! En effet, la plupart des colombiens n’ont jamais envoyé une carte postale de leur vie. Ils ne comprennent même pas pourquoi on cherche à en envoyer ! Eh bien, nous, nous aimons cette pratique d’un autre temps, tout simplement ! Nous « squattons » un café pour écrire nos cartes postales et, très fort, nous servons de guide à un australien qui désespère de trouver les mêmes trésors que nous. En cette journée, nous avons rendu un touriste heureux !
Nous magasinons un peu et avant de diner, nous allons sur les remparts, à côté du café del Mar, pour admirer le coucher de soleil … qui n’arrivera pas ! Alors qu’une relative fraicheur arrive, nous musardons sur les remparts et décidons de diner en terrasse sur la Plaza Santo Domingo au milieu de laquelle trône la statue d’une femme nue selon Botero. Il parait que frotter ses seins et ses fesses porte bonheur !
Bonne nuit.