CAMAGUEY / SANTIAGO DE CUBA

Publié le par Neos

CAMAGUEY / SANTIAGO DE CUBA

Vendredi 22 février 2013

Nous voici encore face à une journée de route pour aller vers Santiago de Cuba. Environ 4h30 de route, mais cela ne nous pèse pas. Nous sommes 2 chauffeurs, avec des relais de 2h de conduite. Et puis, finalement, étant nos propres « patrons », nous pouvons nous arrêter là où nous voulons, au gré de nos envies.

Notre route est bordée de panneaux de propagande, à la gloire de la liberté, du socialisme, de la révolution et de l’espoir. Le Che est partout, alors que Fidel est beaucoup moins présent. Après avoir traversé d’immenses plaines de plantations de canne à sucre, nous arrivons à Bayamo. Cette ville de 150 000 habitants semble tellement endormie que l’on a de la peine à imaginer qu’elle ait influencé le destin de Cuba. Elle est le berceau de la nationalité cubaine, en effet, l’hymne national est né ici et les habitants brulèrent leur ville afin qu’elle ne tombe pas aux mains des espagnols.

Le joli petit centre est composé de la plaza del Himmo National, avec son église et la belle maison de la nationalité cubaine et de la plaza de la Révolution, magnifiquement arborée. On y trouve un cinéma qui diffuse des films français … des années 60 et 70 ! Après le déjeuner, nous reprenons la route pour Santiago de Cuba où nous arriverons vers 16h.

Nous filons directement au Castillo del Morro, juché sur une falaise, à l’entrée de la baie au sud de la ville. Edifiée au 17ème siècle, sa fonction était de prévenir les attaques des pirates, fort nombreuses à cette époque-là. Il est aujourd’hui déclaré patrimoine mondial de l’humanité et abrite un musée. C’est un endroit à découvrir absolument au coucher de soleil.

Nous prenons ensuite possession de nos chambres à l’hôtel San Juan, dont le parc a souffert de la dernière tempête. C’est un endroit agréable et non loin du centre-ville. Après un moment de détente au bord de la piscine, nous retournons en ville pour diner. Nous retrouvons un petit groupe d’italiens sourds et muets, que nous avions rencontrés à la Havane. Sourires complices et explications écrites de notre parcours.

C’est vers minuit, après un rhum vieux, accompagné d’un cigare que nous nous endormons.

Publié dans Cuba

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