VENISE
Jeudi 5 novembre 2009
Cette troisième journée commence bien, il ne pleut pas !
Nos pas nous mènent à la découverte du marché du Rialto. Les étals des primeurs sont colorés de rouge par les petits piments présentés en bouquet. Plus loin, se trouve le marché aux poissons avec ses pieuvres, ses tranches de thon, ses sardines. Un vrai régal ! Nous achetons un gros morceau de parmesan que nous ramènerons en France !
Nous prenons, ensuite, le vaporetto pour nous rendre vers le Campo di Ghetto Nuevo. Nous découvrons la tranquillité du Ghetto, îlot cerné par les canaux. C’est ici que se situaient les fonderies de canons. Le nom de ce quartier donnera naissance au terme de ghetto, véhiculant de tristes et terribles souvenirs.
Nous revenons au bord du grand canal et prenons un traghetto pour le traverser. Court et bel exercice d’équilibre !
C’est en empruntant les ruelles de quartier de San Polo que nous arrivons devant la Basilica dei Frari. Cette église gothique en brique écrase de sa masse le Campo qui l’abrite. L’intérieur abrite de nombreux monuments funéraires de célébrités vénitiennes : le peintre Titien, le musicien Monteverdi, notamment. L’assomption de Titien, veillant sur le maitre autel est tout simplement magnifique. On reste aussi émerveillé devant les 124 stalles dans lesquelles les moines assistaient aux offices.
Nous déjeunons sur le Campo San Rocco. Ensuite, nous nous dirigeons vers la Scuola et Chiesa di San Rocco. C’est un véritable enchantement. Tintoret a mis 23 ans pour achever l’ensemble pictural. Toute la bible est là. C’est un endroit à ne pas rater et surtout à ne pas visiter au pas de charge. Il faut se laisser envahir par l’esprit et l’ambiance qui se dégagent des toiles.
Après ce choc, nous partons vers la Salute en empruntant la Fondamenta delle Zattere pour 2 bonnes raisons. La première, parce que c’est ici que l’on peut manger les meilleures glaces de la ville ! Et la deuxième c’est que le soleil étant revenu, on peut marcher en se faisant dorloter par les rayons du soleil !
Nous arrivons à la pointe de la Douane, où le grand bâtiment triangulaire s’y trouvant abrite désormais des expositions d’art moderne. Pour ce qui concerne Santa Maria della Salute, on ne peut qu’être soufflé de sa majesté ; des coupoles vertigineuses, un escalier imposant, six chapelles. Son édification fut en l’honneur de la Vierge à la fin de l’épidémie de peste qui frappa la vile en 1630.
Nous traversons le grand canal pour revenir du coté de la place San Marco. Après un court repos à l’hôtel, nous repartons faire quelques emplettes « souvenirs » !